Le réseau des centres culturels-monuments historiques en Europe a été constitué en 1991 (Dublin) à l'initiative de l'Association des centres culturels de rencontre.
Il regroupe aujourd'hui 43 centres répartis dans 15 pays de la grande Europe.
Le réseau est membre fondateur, et depuis 2010 à nouveau membre du Conseil d'Administration, de Culture Action Europe et a été associé à ce titre à l'élaboration du programme patrimoine de l'Union Européenne, dit Raphaël, et à la préparation de « Culture 2000 ».
Aujourd'hui est associés aux discussions autour de la nouvelle génération de Programme Culture 2014-2020 - promotion de l'Agenda pour la Culture.
Les Centres culturels de rencontre sont des lieux où patrimoine, création, innovation sont associés dans un
projet culturel contemporain pour redynamiser des territoires.
Qu’il soit civil,industriel, religieux, militaire… qu’il soit jardin ou paysage… le patrimoine s’inscrit dans le long
processus de métamorphoses des usages.
A travers la démarche de chaque membre, le CCR est transformé, restauré, réutilisé.
Le CCR est valorisé, transmis,médiatisé, dans un va-et-vient constant entre une dynamique innovante, les exigences de transmission des savoirs, l’inattendu de la création.
Les Centres culturels de rencontre
Des projets culturels au service des territoires
Le label « CCR » a pour vocation de favoriser l’émergence de projets qui réunissent l’État, les collectivités locales, la société civile, le monde économique.
Ces initiatives contribuent à préserver et faire vivre des sites patrimoniaux, développent des projets culturels et artistiques qui s’ouvrent sur l’Europe et l’international.
Les CCR participent de l’aménagement culturel et touristique des territoires, de l’accès à la culture, notamment envers les jeunes, grâce à leur engagement pour l’éducation artistique et culturelle.
Ils portent aussi l’innovation, l’accompagnement des artistes et l’insertion professionnelle des jeunes talents, grâce aux nombreuses résidences.
la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon
Venir en Résidence
La Chartreuse est un lieu d’exploration des conditions contemporaines de l’écriture dans le spectacle vivant. Au cœur de cette action, les résidences sont un vecteur primordial de croisements et de rencontres entre les auteurs et les artistes de différentes disciplines.
Le modèle original des Centres culturels de rencontre fait des émules
in Les Échos.fr, article de Martine Robert, sur les Centres culturels de rencontre le 11 août 2017
"Ils ne désemplissent pas de l'été. Les 24 Centres culturels de rencontre qui maillent l'Hexagone séduisent par leur offre atypique. Abbayes, jardins
remarquables, demeures historiques sont valorisés par des parcours touristiques originaux, des résidences d'artiste ou de chercheur, des hébergements
hôteliers, des séminaires...
Ce sont des lieux de détente mais aussi de partage des savoirs, de formation, d'insertion, de production (expositions, concerts, festivals),
d'innovation (numérique, écologique...).
Le réseau [des Centres culturels de rencontre] compte 25 membres en Europe, au Canada, en Australie, au Brésil. Les premiers CCR ont vu le jour en Chine, à Nantong et Wuxi. Et des coopérations sont en cours avec l'Inde, le Japon, la Corée du Sud."
Les Centres
culturels de rencontre, des projets culturels au service des territoires
Interview de Olivier de La Blanchardière, directeur adjoint du développement du CCR
Les Dominicains de Haute-Alsace.
Ils ne désemplissent pas de l'été. Les 24 Centres culturels de rencontre qui maillent
l'Hexagone séduisent par leur offre atypique.
Ce label national, créé en France par le ministère de la Culture, rassemble des lieux patrimoniaux qui sont consacrés à des projets artistiques ou scientifiques pour animer leur
territoire.
Abbayes, jardins remarquables, demeures historiques sont valorisés par des parcours touristiques originaux, des résidences d'artiste ou de chercheur, des
hébergements hôteliers, des séminaires...
Ce sont des lieux de détente mais aussi de partage des savoirs, de formation, d'insertion, de production (expositions, concerts, festivals), d'innovation
(numérique, écologique...).
Avec leur modèle de financement public-privé qui exige un minimum de 50 % de ressources propres,
ils développent le mécénat, l'événementiel d'entreprise, les produits
dérivés…